Je tourne une page de mon existence.
Je tourne une page tout court.
Au revoir.

Il est 6h du matin. Vois ce que je suis devenue. Une véritable épave. Je ne dors plus, je ne mange plus. Mes yeux sont toujours mouillés. J'ai mal. Et tout ça pour quoi ? A cause de qui ? A cause de toi ! Tu as brisé ma vie ! En mourant, je suis morte avec toi. Je n'y arrive plus. Je souffre et rien n'apaise cette douleur. Pourquoi ? Pourquoi moi ? On s'aimait pourtant. On s'aimait vraiment beaucoup. Alors pourquoi ? J'avais rien demandé de tout ça moi! Je voulais être une fille simplement heureuse. Et c'est tout le contraire. Je ne fais que de me mentir. Je me persuade que tout va bien. Mais non. Et personne n'entend mon appel au secours. Je suis seule. Tu m'a abandonné. Tu n'es qu'un lâche! Je te hais! Je te hais d'être parti comme ça, sans un mot. Tu ne reviendras plus jamais et je te hais pour ça. Je suis folle amoureuse de toi Jules. Je suis folle amoureuse d'un mort. Et je suis censée faire comment moi ? Pour aller mieux. Parce que franchement, là, je ne vois pas. Je suis perdue. Je ne sais pas comment m'en sortir si tu n'es pas là pour me relever. J'ai mal bordel ! Cette entaille dans ma poitrine ne se referme pas. Elle est à vif, à longueur de temps. Et je ne dors plus. Je n'arrive plus à me reposer. Je suis fatiguée. Fatiguée de pleurer. Fatiguée d'être triste. Parce que je ne suis pas une fille triste. C'est pas moi ça ! Je ne suis plus moi. J'ai perdu la Zoé qui racontait sans cesse des blagues pourries. J'ai perdue la Zoé qui était là pour ses amis, qui ne comptait pas ses heures. Elle est partie le jour où tu es mort. Et je ne la retrouve plus.

         Je ne dors plus. Enfin ça, ce n'est pas nouveau. J'ai besoin d'écrire. Une fois de plus. Je réalise enfin que J. ne reviendra plus me chercher. Qu'il ne m'appellera plus. Et surtout, que je ne verrai plus son visage. Je réalise. Et ça fait mal. Alors, pour oublier ma douleur, je fais n'importe quoi. je m'abandonne dans les bras de K. Après dès semaines où il ne se passait plus rien entre nous, je suis repartie dans la spirale du désir infernal. Je m'oublie dans ses étreintes maladroites. Je l'habite entre mes reins. Et je me surprend. Parce que c'est moi qui vais vers lui, et rarement l'inverse. Il sait que je souffre, que j'ai mal. Et je sais aussi qu'il en profite. Mais je n'y peux rien. Après tout, il reste toujours mon meilleur ami. Et ce soir, je me sens d'humeur bavarde. K., je l'ai rencontré il y a bientôt trois ans. Nous sommes très vite devenu amants. Et amis. Cette relation étrange qui ne ressemblait à aucune autre. J'aimais ça. Aller dormir chez lui, m'abandonner à lui. Je n'ai jamais été amoureuse de lui. Je le désirai, voila tout. Il sait tout de moi, il sait chaque parcelle de mon corps. Il sait comment me rendre folle. Et réciproquement. je connais tout de lui. Je sais quoi faire, à quel moment. Je sais quoi dire pour le voir sourire. J'aime me croire unique à ses yeux. Même si je sais pertinemment que ce n'est pas le cas. Il m'a complètement transformée. Il a beau avoir des petites amies, il revient toujours vers moi. De nombreuses fois, j'ai été son amante. Et puis, il y a quelques mois de cela, on s'était promis de ne plus recommencer nos coucheries. Parce que c'était malsain. on emménage ensemble dans quelques mois. Il ne faut plus faire ce genre de choses. parce que les colocataires ne font pas ce genre de chose. Mais on n'a pas résisté. La semaine dernière, on a craqué. Et cela, pendant toute la semaine. Je reviens au point de départ. Je vis une amitié améliorée avec mon meilleur ami. Il a une emprise sur moi. Et je le possède également. Je suis désolée de vous exposer ma vie privée ici, mais je n'ai pas d'autre choix. Il est trois heures du matin et je ne trouverai pas le sommeil avant d'avoir écrit tout ce qui me pèse sur le coeur.

        V. semble m'aimer beaucoup. On se voit souvent. Mais il ne se passe rien de très charnel. Et je crois que c'est pour cela que je suis revenue vers K. Parce que lui me donne ce que je veux, quand je le veux. V. fait beaucoup d'effort. Il me fait rire. Il essaie de me faire oublier J. Cette douleur latente qui n'attend qu'une chose. Exploser. V. fait tout pour me faire aller mieux. Et il a compris qu'on ne va pas mieux quand on s'abandonne dans les bras du premier venu. Je le sais aussi. Mais je ne m'écoute pas. Dans les bras de K. j'oublie tout. Je n'ai plus peur. Je n'entends plus que ses mots doux qui me rassurent tellement. Quand il me dit que je suis la seule avec qui il est comme ça, j'ai envie de le croire. Quand il me dit que je suis la seule qui le connais comme ça, j'ai aussi envie d'y croire. Et sincèrement, j'y crois. Parce que si ce n'était pas vrai, il m'aurait lâché depuis un moment. Trois ans, c'est long. Surtout pour lui. alors il doit me porter un minimum d'intérêt quand même. Je le vois tellement souvent avec d'autres filles. Il s'en lasse au bout de quelques mois si elles ont de la chance. Moi, ça fait trois ans que ça dure. Et ça fait trois ans aussi que je ne suis pas amoureuse de lui.

        Je viens de me rendre compte que j'écris surement ici mon plus long article et qu'il parle presque entièrement de K. Preuve de son importance dans ma vie. Je ne me vois plus sans lui. Parce qu'il est avant tout mon meilleur ami. Et futur colocataire. Et je sais que j'arrêterai toutes mes coucheries avec lui lorsque l'on habitera ensemble. Il faudra se contenir. Et il faudra vraiment que je me trouve quelqu'un, sérieusement. c'est à cause de ça que je retombe toujours dans ses bras. Parce que je n'ai personne d'autre. Et je suis une fille du genre très fidèle bizarrement. Et paradoxalement, je n'ai pas envie d'entrer dans une relation sérieuse. Mais ça fait déjà un moment que j'aime ma vie de liberté et d'abus. Ca me plait. Mais voila, ne croyez vous pas que je devrais abandonner mon clavier ? Même si je ne vais pas dormir avant un bon moment, je dois arrêter de raconter ma vie à des inconnus. Parce que parler aux Inconnus, c'est mal.


 

C'est dur. Très dur en ce moment. Je ne vais plus écrire par ici pendant un moment. Pardonnez moi. Mais il s'est passé quelque chose d'irréparable dans ma vie. Je suis brisée. J. a laissé sa vie sur une table d'opération. Je ne réalise pas encore. Mais je pleure tout le temps. Une agression, de la méchanceté gratuite. Et mon coeur qui ne bat plus. Je vais très mal. Je fais n'importe quoi. Et je n'avance pas. Je ne vais pas écrire sur ma douleur, on n'en finirait pas. Je vous laisse et je ne sais pas quand je reviendrai. Au revoir.

 

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Voila dix jours que je ne vis plus. Je fais semblant. Ce n'est pas simple. Et je t'en veux J. Je t'en veux d'être parti. Je t'en veux de m'avoir abandonné. J'avais besoin de toi. J'ai besoin de toi. Je t'aime. Et putain, ce vide en moi, je n'arrive pas à le comblé. Tu sais, j'ai lu ta lettre. Mais pourquoi tu ne me l'as pas donné avant ? Je n'attendais que ça. Je n'ai jamais cessé de t'aimer. Tu as toujours été le plus important. Avec ton sourire d'ange et ta touffe de fou. Je me sens seule tu sais. Je me sens vraiment seule. Tu m'as laissée sur le bas-côté. Tu as abandonné le combat. Pourtant, tu es un battant. Tu ne lâche jamais prise. Alors pourquoi ? Pourquoi je continue à t'appeler ? Je tombe sur ta messagerie et je pleure. Le son de ta voix me fais mal. Mais j'en ai besoin. Et je réécoute sans cesse le dernier message que tu m'as laissé. Celui où tu me dis qu'on ira manger au restaurant tout les deux, pour parler. Pour mettre les choses au plat. On n'a jamais mis les choses à plat. Et je t'en veux. Tu n'es qu'un lâche. Et moi, je ne dors plus. Je m'abandonne dans les bras du Malin. Je fais n'importe quoi. Je souffre. Et je ne sais pas mettre des mots sur cette douleur. C'est pire que tout.

 

              Ca faisait longtemps que je n'avais pas déversé un mot par ici. Mes cahiers ont repris le relais. Je n'ai plus à crier ma douleur. Je suis guérie. N. m'a guérie. Chaque nuit à ses côté n'est que pure merveille. J'apprends une nouvelle forme d'amitié. Et ça me plait. Ca ne m'empêche pas de faire encore et toujours des bêtises avec K. Mais je me sens si libre, si heureuse. C'est étrange. Ca faisait un moment. Je ne suis plus ce zombie que tout le monde avait l'habitude de voir. Je ne suis plus fragile. Je guéri. Et ça me fais du bien. D prend du plus en plus de place dans ma vie. Et pourtant, elle ne s'impose pas. Elle est juste là, tout le temps. Elle était là, il y a à peine quinze jours. Quand je souffrais, quand j'avais mal. C'est dans son dos que j'enfonçais mes ongles. C'est à son oreille que je disais souffrir. C'est à ses lèvres que je me suis accrochée. Et aujourd'hui encore, je me jetterai dans ses bras comme les fous se jettent dans le vide.
            Dans deux jours, j'aurai dix neuf ans. Mes amis me réservent une surprise. Je ne sais absolument pas de quoi il s'agit. Et merde, j'aime pas les surprises. Je ferai un effort. parce que je les aime plus que tout. Je n'ai pas beaucoup d'inspiration en ce moment. je vais donc m'arrêter là. tan pis si vous ne me lisez plus.

Est ce que ça arrive pour de vrai ? Tout ça, tout ce qui se passe, toute cette nouveauté. J'ai peur. Peur d'aller trop vite. De m'embarquer dans une vie qui n'est pas la mienne. De m'avouer certaines choses aussi. Je vais surement en choquer plus d'un en écrivant cet article ce soir. Mais comme je le disais précédemment, j'ai besoin de vomir tout ces mots. Et je n'ai plus d'endroit où les écrire. Seule cette page Internet reste. Alors je crache mes mots ici. Quitte à en décevoir plus d'un. Je n'ai plus peur. N. m'a fait ouvrir les yeux. Et maintenant que j'y vois clair, je n'ai plus peur de rien. Quand je l'ai dit à K, il a bien réagis. Non, ce n'est pas ça. En fait, il était plus qu'heureux. Ce qui m'a troublée à vrai dire. Mais il m'a mis en confiance et je n'ai plus peur. J'ose maintenant dire que N. a changé ma vie. Avec N. je découvre de nouvelles choses, une nouvelles façon de voir la vie. Je suis heureuse. Ces soirées que l'on passe, ensemble, dans des caleçons pour hommes. On est bien, tranquille. On n'a besoin de rien d'autre. On respire. Et ça me fait du bien de respirer. D'être de nouveau celle que j'étais il y a à peine un an. Celle qui rit, qui voit la vie du bon côté. Celle qui ne s'est pas fait violer par l'un de ses meilleurs amis. Des mots crus, durs, violents. Mais que j'arrive à écrire aujourd'hui (même si je ne peux absolument pas les prononcer). J'en rêve encore toute les nuits. Des ces bras qui me serrent, qui me font mal. De cette violence inédite. Et de toutes ces images que je garderai en mémoire à vie. On ne se remet jamais de ce genre de chose. Simplement, on apprend à vivre avec. Et j'y arrive avec N. Bien sur, K m'a beaucoup aidé à me relever quand j'étais au plus bas. Il m'a dit des choses merveilleuse. Mais je n'arrivais plus à croire en la sincérité des gens. Je n'arrivais plus à me dire que je pouvais aimer et être aimée en retour. J'ai le sentiment d'être aimée par N. Je ne sais pas trop si c'est d'une réciprocité absolue mais je n'ai pas envie de tout gâcher. Je fais des efforts. Je mens beaucoup aussi. Enfin non, je ne mens pas. Je cache la vérité. Je reste muette sur ma vie. J'esquive les questions. Il faudra bien y répondre un jour. Mais ce jour n'est pas arrivé. Je ne suis pas prête.

Ne prenez pas la peine de lire ceci.

Photo: N ...

Je replonge. Comme toujours. Je suis faible. Surement. Mais vous savez, on ne peut pas toujours tout contrôler. Je veux toujours tout savoir, que tout sois planifier. Mais souvent, je n'y arrive pas. Tout m'échappe et je blesse tout le monde. J'attends qu'un clandestin vienne frapper à ma fenêtre. Il fait toujours ça. C'est un acrobate pour pouvoir faire de telles choses. Quand je vois le sourire qu'il a sur le visage en me voyant, j'ai envie d'y croire. de croire en cette magie qui nous a longtemps tenu éveillés. Mais j'ai du mal à croire. parce que trouver l'être aimé dans les bras d'une autre, ce n'est jamais facile. Et j'ai trouvé ça particulièrement dur. Et puis j'ai fini par m'en remettre. Surtout grâce à son absence prolongée. Et soudain, il revient. Il me dit qu'il m'aime. Et que je suis la seule qui le comble. J'avoue aujourd'hui que je suis en colère. Contre lui. Contre tous. J. m'a fait souffrir et j'aimerai lui rendre la pareille. Je sais que la vengeance c'est mal. Mais je ne peux m'en empêcher. Ca hurle dans ma tête. Je suis perdue, une fois de plus. Mais je vis avec. Et je vis plutôt bien avec. Le plaisir charnel ne me fait plus peur. Et j'en ai trop vu pour croire encore à cette chose que vous, le commun des mortels, appelez "l'amour". Je ne suis plus cette fille naïve que j'avais pu être auparavant. Mais je ne suis pas une fille bien pour autant, je le sais. Je me fous de tout et de tout le monde. Je ne respecte que peu de personnes. Et vous savez quoi ? Au final, ça ne me fait pas plus d'effet que ça. Je m'en fous. Puisqu'au final, j'arrive toujours à obtenir ce que je veux. Je possède. Et j'aime ça. Me dire que je peux appeler telle personne pour tel service dont j'ai besoin. La vie ne me paraît plus difficile. Et je sais que je passe pour une fille totalement ingrate en disant ça. mais je m'en fous. Il arrive un moment où l'on ne se soucie plus de ce que les autres pensent, de ce qu'ils disent. Il arrive un moment où on se rends compte que l'on est en vie et qu'il faut en profiter. Parce que la fin arrive vite. Et que je ne veux avoir aucun regrets.

Encore un texte sans intérêt.
Pardonnez moi mes chers lecteurs.
Je suis loin d'être parfaite.

Ce soir, j'ai encore besoin d'écrire. Aucun de mes amis ne connait cette adresse. Je ne l'ai donnée à personne. Et sur un fond sonore de Ray Charles, j'ai besoin d'écrire. De vomir ces maux qui me restent au fond du coeur. Je ne suis pas vraiment moi-même en ce moment. J'ai mal. C'est rare. Je suis forte d'habitude. Mais il y a des jours (enfin plutôt des nuits) où je craque littéralement. J'ai besoin de ses bras. Ils sont rassurants. Et je n'aime pas savoir qu'il y en a d'autres. Et je continue d'affirmer que je ne suis pas amoureuse de lui. C'est juste que j'aime posséder. Mais il est comme moi. Il a besoin de posséder un maximum. Alors il enchaîne les nuits avec différentes compagnies. Je dois avouer que je le fais aussi. mais je ne supporte pas l'idée d'être seule alors qu'il ne l'est pas. Ce n'est pas évident à exprimer. D'habitude, ce genre de texte, ce genre de sentiment, je les jette sur des cahiers. ce soir est une exception. N'importe qui pourrait lire ces mots. Et je pourrai me retrouver dans une situation embarrassante. Mais ce soir, je n'ai pas de cahier. Et je sais que je ne trouverai pas le sommeil tant que je n'aurai pas tout craché. J'ai envie de crier. J'ai mal. Je n'ai pas envie de sourire. Et je n'arrive pas à en parler. Je ne sais qu'écrire. Parler à quelqu'un ne fais pas partie de mes capacités. Alors je garde tout. Et puis un jour, je me sens beaucoup trop mal. Et ce jour est arrivé. Pardonnez ma folie nocturne. Ce soir, je dormirai seule, encore une fois. Et demain, je n'y penserai plus.


 

Il faut vraiment que j'arrête d'écrire ce genre de texte.
Le prochain sera plus littéraire, je le promet.
C'est fou comme j'écris mal.

Les temps sont durs. Ma vie est un véritable désastre. K. a une emprise totale sur moi. Et ça ne me plait pas. Parce que c'est mal. Ce que je fais, c'est mal. Mais je n'arrive pas à m'en vouloir. Je ne connaît que ça. Le plaisir charnel. Pas d'amour pour moi. Je ne crois plus en l'amour. K. n'a pas mon amour, il a juste mon désir. Un désir beaucoup trop grand. Et je ne contrôle plus rien. C'est quand il veut. C'est où il veut. Je dispose. Je ne peux résister, c'est pas aussi simple que ça. Tout le monde me voit comme une fille forte et pleine de caractère. C'est ce que je suis. Sauf dans ses bras. Tout disparait dans les bras de K. Pendant quelques heures, j'ai une illusion de bonheur. De vrai bonheur. J'ai l'impression d'aller bien. Mais ça ne va pas si bien que ça. J. est revenu et ça me tue. Parce que s'il y en a bien un à qui j'ai donné mon amour, c'est lui. Mais il m'a totalement brisée. Et maintenant il me supplie. Me dit que je suis la seule. Et je n'arrive pas à y croire. Parce que je ne suis pas la seule. Ni pour J. ni pour K. Je n'ai jamais été "la seule". Toujours la seconde. Et j'aimerai remédier à ça. Trouver le bonheur. Le vrai. Celui qui est simple et sans embusque. Où on se dit que tout va bien. Mais je ne pourrai jamais abandonner K. Il est plus important que tout. Il provoque en moi un tel désir. Je ne savais même pas que c'était possible. Désirer autant une personne. Ca doit être ça, la nature.

Ma vie se résume un peu à ça. je fume beaucoup trop. Mais on a tous de sales habitudes non ? Moi, c'est la cigarette, le café et le manque de sommeil. Je sais que ça peut facilement faire cliché. La fille de dix huit balais qui ne dors déjà plus et tourne à la dope et l'alcool. Je suis peut être un cliché après tout. Mais au moins, je m'en rends compte. Je fais surement partie de cette génération désenchantée qui ne croit plus en l'avenir. Je ne veux pas paraître pessimiste ou dépressive. C'est mon absence de rêve qui me vaut ce comportement. Parce que, n'ayant aucun but dans la vie, je ne vois pas à quoi celle ci m'amène. Mais je ne désespère pas. Je suis une fille assez positive à la base. J'aime la vie. Découvrir de nouvelles choses. Mais je ne suis pas aveugle. Je ne peux ignorer l'homme qui dort en bas de chez moi quand il n'y a plus de place dans le foyer d'en face. Comment voulez vous que la jeunesse croit en l'avenir après ça ? Moi, j'ai du mal. Mais comme je le disais, je ne désespère pas. Je garde espoir. Parce que l'espoir fait vivre après tout. Mais parlons de choses plus gaies. Parce que l'on déprime facilement à 2h13 du matin.


Hier, je suis allée voir Mr Nobody. Ce film est tout simplement un chef d'oeuvre. Difficile à suivre au début (jusqu'à la fin en fait) mais le dénouement est tout simplement géniale! Et Jared Leto confirme son talent d'acteur (je n'en doutais point, cela va de soi). Ce film m'a donc énormément plu mais ne surpasse pas Invictus de Clint Eastwood. J'attendais avec impatience ce film, après Gran Torino et L'Echange. Etant fan de rugby et de Clint, je dois avouer que j'y suis allée conquise dès le départ. Mais objectivement, ce film est surement l'un des meileurs que j'ai pu voir sur le sport (ou sur Nelson Mandela). Mais voila que les yeux me piquent. Je vais donc vous laissez ici mes chers lecteurs. Estimez vous heureux, je pourrai facilement vous parlez de cinéma jusqu'à 4h38 du matin!

Bonjour.
 

Je ne suis pas nouvelle ici mais pour vous, oui. Je me présente en quelques mots. Je m'appelle Zoé, j'ai dix huit ans et je suis en faculté d'Anglais à Rouen. Je vis seule et n'ai accès à Internet que le week end. Je vis plutôt bien. Je ne suis pas vraiment malheureuse. Je suis un peu comme tout le monde dans le fond. Je n'ai pas de projet, pas de but dans la vie, pas de rêve. Et c'est ça qui me rend totalement inintéressante aux yeux de tous. A quoi bon avoir une discussion avec une fille qui n'a pas de rêves dans la vie ? Je n'ai peut être pas de rêve ni d'ambition, mais j'ai des passions. Une en particulier. Le cinéma. Je pourrai en parler pendant des heures. Et c'est pour cela que je ne vais pas le faire. Je n'ai jamais vraiment aimé les présentations. C'est pour cela que je ne vais pas écrire un pavé de cents lignes. Même si c'est ma spécialité. J'espère qu'au moins, vous aurez l'envie de repasser par ici, pour mieux me connaître. Et je ne suis absolument pas sure de vous avoir donner cette envie. Ce n'est pas grave.