Ce soir, j'ai encore besoin d'écrire. Aucun de mes amis ne connait cette adresse. Je ne l'ai donnée à personne. Et sur un fond sonore de Ray Charles, j'ai besoin d'écrire. De vomir ces maux qui me restent au fond du coeur. Je ne suis pas vraiment moi-même en ce moment. J'ai mal. C'est rare. Je suis forte d'habitude. Mais il y a des jours (enfin plutôt des nuits) où je craque littéralement. J'ai besoin de ses bras. Ils sont rassurants. Et je n'aime pas savoir qu'il y en a d'autres. Et je continue d'affirmer que je ne suis pas amoureuse de lui. C'est juste que j'aime posséder. Mais il est comme moi. Il a besoin de posséder un maximum. Alors il enchaîne les nuits avec différentes compagnies. Je dois avouer que je le fais aussi. mais je ne supporte pas l'idée d'être seule alors qu'il ne l'est pas. Ce n'est pas évident à exprimer. D'habitude, ce genre de texte, ce genre de sentiment, je les jette sur des cahiers. ce soir est une exception. N'importe qui pourrait lire ces mots. Et je pourrai me retrouver dans une situation embarrassante. Mais ce soir, je n'ai pas de cahier. Et je sais que je ne trouverai pas le sommeil tant que je n'aurai pas tout craché. J'ai envie de crier. J'ai mal. Je n'ai pas envie de sourire. Et je n'arrive pas à en parler. Je ne sais qu'écrire. Parler à quelqu'un ne fais pas partie de mes capacités. Alors je garde tout. Et puis un jour, je me sens beaucoup trop mal. Et ce jour est arrivé. Pardonnez ma folie nocturne. Ce soir, je dormirai seule, encore une fois. Et demain, je n'y penserai plus.
Il faut vraiment que j'arrête d'écrire ce genre de texte.
Le prochain sera plus littéraire, je le promet.
C'est fou comme j'écris mal.
Le prochain sera plus littéraire, je le promet.
C'est fou comme j'écris mal.